De Bièvre à Bruxelles : le doute s’installe, la mobilisation s’amplifie
Il paraît qu’à Bièvre, on n’a fait “qu’une petite action locale”.
Juste quelques travailleuses, quelques banderoles, une prise de parole sous un ciel bleu et un nuage de mousse.
Et pourtant… il s’est passé quelque chose.
Parce que ce jour-là, dans un coin tranquille de Wallonie, un ministre a senti le vent tourner.
Le message a traversé les haies et les murs :
“Ça ne passe plus.”
“Ils en ont marre.”
Et à notre grande surprise — ou pas — le ministre Clarinval a commencé à douter.
Pas à changer de cap (on n’est pas naïfs),
mais à froncer les sourcils, à chercher ses mots.
Une graine, peut-être, vient de germer.
Mais une graine, ça ne pousse pas tout seul.
Le 25 juin 2025, c’est à Bruxelles qu’on se retrouve.
Pas pour une balade.
Pas pour un coup de com.
Mais pour faire ce que nous faisons de mieux : montrer que sans nous, rien ne tourne.
Nous serons là :
Pour nos salaires,
Pour notre sécurité sociale,
Pour nos conditions de travail,
Pour rappeler que les droits sociaux ne sont pas négociables selon l'humeur du marché.
Bièvre a été un murmure.
Bruxelles sera un rugissement.
